Agnès de Cayeux est une artiste française, dont le travail porte principalement sur la question de la vulnérabilité des technologies, de leur emprise sur nos corps et pensées.
Elle s'intéresse à la mémoire des machines, aux langages informatiques et à la manière dont les figures féminines - réelles et virtuelles - s'inscrivent dans nos univers technologiques.
De l'une à l'autre.
Depuis les années 2000, son travail s’inscrit dans le champ des arts numériques et des nouveaux médias. Invitée dès 2001 par le Centre Pompidou à participer à la programmation « Web Féminin », elle développe une œuvre mêlant environnements interactifs, agentes conversationnelles, IA, langages informatiques et récits littéraires.
Du Jeu de Paume à la Biennale Musicale de Venise, elle développe un dialogue incessant avec les technologies émergentes explorant les machines et leurs algorithmes - drones, VR, IA, ambisonique et RISO comme autant d’outils de perception sensibles et culturels.
Dès l'année 2011, elle travaille sur nos questions éco-technologiques depuis le Groënland et nos routes de câbles de fibre, trimballant données sensibles et épuisant la mémoire de nos glaces, banquises et icebergs