Anna Ridler (née en 1985) est une artiste et chercheuse qui travaille avec des données numériques. Née à Londres, Ridler a passé son enfance entre Atlanta, la Géorgie et le Royaume-Uni. Un élément central de son travail réside dans la création de jeux de données faits à la main grâce à un processus laborieux de sélection et de classification d'images et de texte. En créant ses propres ensembles de données, Ridler est capable de découvrir et d'exposer des thèmes et des concepts sous-jacents tout en inversant le processus habituel de construction de grandes bases de données. Son travail a été exposé dans des institutions culturelles du monde entier, notamment le Victoria and Albert Museum, la Tate Modern, le Barbican Centre, le Centre Pompidou, le HeK Basel, le ZKM Karlsruhe, Ars Electronica, le Sheffield Documentary Festival et le Leverhulme Center for Future Intelligence. Elle a été boursière EMAP de l'Union européenne et lauréate du prix d'art DARE 2018-2019. Ridler a reçu des commandes de l'Université de Salford, de la Photographers Gallery, d'Opera North, du Live Cinema UK et du Festival Impakt. Elle a été classée parmi les neuf «artistes pionniers» explorant le potentiel créatif de l'IA par Artnet et a reçu une mention honorifique dans le prix Ars Electronica Golden Nica 2019 pour la catégorie AI & Life Art. Elle a été nominée pour le prix «Beazley Designs of the Year» en 2019 par le Design Museum pour son travail sur les ensembles de données et la catégorisation.
Ridler vit et travaille à Londres.